Femme debout.

Publié le par désirs d'Avenir ouest 06

Mardi 27 janvier 2009

Femme debout :

Le Nouveau livre de Ségolène Royal en vente à partir du 5 Février 2009.


Présentation

Entretiens avec Françoise Degois

Ségolène Royal à ciel ouvert. Un entretien d’une totale liberté.

« Ségolène Royal, ou l’art de renaître.
De la campagne présidentielle au congrès du PS, du triomphe de la primaire à l’échec de Reims, elle aura en deux ans côtoyé le sommet et frôlé les abîmes. À quoi tient un destin politique ? À des rencontres. À une persévérance sans limite et à une confiance absolue dans son étoile. Mais aussi à l’adversité, aux échecs, aux trahisons.
De tout cela, Ségolène Royal parle librement, sans fard, sans contourner le questionnement. Une radioscopie de pensées parfois contradictoires, parfois déconcertantes, mais toujours parfaitement assumées.
Dans ces entretiens menés tout au long de l’année 2008, elle a accepté que je fixe la règle du jeu. À travers les mille détails de la vie, ces conversations portent sur les questions essentielles : Comment se reconstruire après l’échec ? Comment réinventer la politique ? Comment tenir son rôle, quel que soit ce rôle ?
Une année dans la vie d’une femme française au destin si peu ordinaire. Toujours debout. Déjà dans le jour d’après. Déjà tournée vers 2012. »
F. D.

L'auteur vu par l'éditeur
Françoise Degois a quarante-quatre ans. Elle est grand reporter au service politique de France Inter depuis dix ans et a suivi tout le parcours de Ségolène Royal, des régionales de 2004 au congrès de Reims.

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Un autre monde est possible

" L'engagement de la puissance publique au niveau régional est indispensable mais ne suffit pas. La crise économique et financière que nous traversons nécessite une réflexion globale sur le système capitaliste tel qu’il fonctionne – ou plutôt dysfonctionne.

C’est le sens du déplacement d’étude à Belém au Brésil que je vais effectuer de mercredi à lundi pour participer au Forum social mondial, à l’invitation du Recteur de l’Université de Belém.

Depuis le premier Forum social mondial à Porto Alegre en 2001, la réflexion sur un autre monde possible est impérative. J'ai d’ailleurs accueilli dans ma Région, à deux reprises, les universités d'été d'Attac parce que je crois salutaires ces débats et ces échanges dont les militants altermondialistes ont pris l'initiative contre la pensée dominante il y a une dizaine d'années et aujourd'hui en déroute.

J'ai toujours été et je suis plus que jamais convaincue qu'on ne peut pas rebâtir une proposition alternative et crédible aux désordres actuels du monde sans être à l'écoute de tous ceux, sans exception, et en particulier des militants, des associations, des citoyens qui s'engagent sur le terrain, qui résistent à la folle logique du profit à tout prix, qui inventent d'autres façons de poser les bonnes questions et d'autres façons de faire.

La 8ème édition du Forum Social qui se tient à Belém revêt une importance particulière, non seulement parce cette grande rencontre revient dans le pays fondateur qui lui donna son impulsion originelle, mais également parce que l'état du monde (en proie à une crise financière, économique, sociale, écologique, politique, morale...) témoigne dramatiquement de l'échec des politiques ultra-libérales et de l'idéologie qui fut celle de la révolution conservatrice dont on voit aujourd'hui les dégâts planétaires.

Un cycle se clôt

A nous de faire que celui qui s'ouvre, au-delà des promesses sans lendemain de moralisation superficielle, remette réellement les choses d'aplomb en redonnant aux citoyens un vrai pouvoir de décision sur le destin collectif.

Le Brésil et le travail conduit par le président Lula permettront, sur place, d’approfondir deux idées :

* C’est un laboratoire de pratiques politiques innovantes (dont le Budget participatif créé à Porto Alegre, très largement mis en pratique dans tout le pays, et que j’ai repris en Poitou-Charentes au travers du Budget participatif des lycées) dont certaines peuvent être reprises en France.

* C’est un grand pays, non pas émergent mais émergé, qui comptera de plus en plus dans les nouveaux équilibres du monde.

Plusieurs sujets abordés par le Forum social de Belém seront, à mes yeux, majeurs :

* La crise alimentaire ;

* Les biens publics dont l'accès libre doit être garanti à tous (l'eau, la culture, l'éducation, le net, etc.) avec, entre autres, le problème du brevetage du vivant ;

* La lutte contre l’esclavage moderne avec une charte d’engagement signée par quatre états brésiliens dont le Para, la région dont Belém est la capitale, qui en détient le triste record (notamment dans les grandes propriétés agricoles) ;

* La situation et l’avenir de l’Amazonie (une journée lui sera dédiée) au travers de trois dimensions : le changement climatique, la biodiversité et le respect des peuples indiens.

Tous ces sujets sont un concentré des grandes questions de la mondialisation marchande et du productivisme court-termiste à l'opposé d'un développement respectueux des équilibres écologiques.

Et puis, enfin et toujours, la démocratie participative sera au cœur du Forum : de l'élaboration des décisions ("partager les décisions pour prendre les bonnes", disons-nous en Poitou-Charentes) au contrôle citoyen de l'application des politiques publiques (rendre des comptes). Je suis d’ailleurs fière que le travail de la Région Poitou-Charentes sur la démocratie participative ait été labellisé dans le cadre de « 2009 année de la France au Brésil » par le comité franco-brésilien d’organisation.

Voilà en quelques mots les raisons de mon déplacement d’étude au Forum social mondial de Belém.

Mais je vous rendrai compte bien sûr au fur et à mesure les débats qui s’y tiendront et les entretiens que j’y aurai (à commencer, dès mon arrivée, par un rendez-vous avec le président du Parti des travailleurs du brésil, Ricardo José Ribeiro Berzoini)."

Ségolène Royal

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